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♥*♥  Les balades du hérisson ♥*♥

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7 mars 2015

Mardi gras à Venise

En ce jour de Mardi Gras, le carnaval de Venise se pare de milles couleurs pour le plaisir des visiteurs.Mes filles ont pris l'avion pour aller passer cette journée magique sous le soleil et dans les plumes. Je n'ai pas pu résister et je partage avec vous quelques photos.

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16 février 2015

la Clairière de Rethondes

Pour commencer, il faut préciser qu'il s'agit bien de La voiture 2419D de la Compagnie des wagons-lits et non d'un wagon, puisque les voitures transportent des personnes et les wagons les marchandises mais la tradition veut que l'on dise le "Wagon de l'Armistice". 

Mais revenons un peu en arrière :

Lorsque fut décrété l'ordre de mobilisation générale, en pleine moisson, le 2 Août 1914, des centaines de milliers de Français furent appelés à prendre les armes afin de défendre le territoire national. Dans leur immense majorité, ces hommes vivaient du travail de la terre. Défendre une terre que l'on savait nourricière, au gré des intempéries et malgré la dureté du labeur, était dans la nature même d'un peuple paysan- au sens noble du terme- qui venait à peine de découvrir le cheval-vapeur. Héritiers d'une longue tradition rurale, ils ne s'imaginaient pas, pour les plus chanceux d'entre eux, qu'ils ne moissonneraient plus leurs champs, qu'ils ne vendangeraient plus leurs vignes avant 1919 , et pour certains de retour d'Orient, pas avant 1920 !

Dès l'échec de leur contre-offensive de juillet 1918,  les Allemands ont compris qu'ils n'avaient plus aucun espoir d'arracher la victoire.

Fin septembre 1918, dans son quartier général à Spa, le Chef des armées allemandes, Erich Ludendorff, a un entretien dramatique avec l'empereur Guillaume II: la situation militaire étant désespérée, la demande d'un armistice est devenue inévitable.

C'est à Matthias Erzberger, Secrétaire d'Etat impérial, que revient la pénible tâche de négocier l'armistice.

En France, la demande d'un armistice fait débat. Le Président de la République Raymond Poincaré et le Général Pétain voudraient profiter de l'avantage militaire pour chasser les Allemands de France et de Belgique, envahir l'Allemagne et signifier à celle-ci l'étendue de sa défaite.
Mais le généralissime des troupes alliées, Ferdinand Foch et le chef du gouvernement, Georges Clémenceau ne croient pas l'armée française capable de se battre encore longtemps ;

En Octobre 1918, le Maréchal Foch, commandant en chef des armées alliées, fut chargé de signifier aux plénipotentiaires allemands de se présenter aux avant-postes français sur la route de Chimay à  La Capelle-en Thiérache (Aisne). Le commandant de Bourbon-Busset  accueillit la délégation allemande le 7 novembre en soirée.( le général Von Winterfeld, le Comte Oberndorff, le Capitaine de Vaisseau Vanselow, plusieurs officiers d'Etat-Major, deux experts financiers et le Secrétaire d'Etat Erzberger)

Le Maréchal Foch souhaita un lieu discret pour recevoir les Allemands. De la gare de Rethondes partait en forêt de Compiègne, sur quelques centaines de mètres, une double voie de chemin de fer alimentant un épi de tir pour l'artillerie appelé « épi de tir de Rethondes » Ce lieu, qui devint « La Clairière de Rethondes »,fut choisi par l'Etat Major du Maréchal.

photo du net - FOCH

Dans son train de commandement, le Maréchal Foch, accompagné de la délégation française (Amiral Wemyss Général Weygand et plusieurs Officiers d'Etat-Major), arriva le 7 novembre à la Clairière de Rethondes.

Le 8 novembre à 3 heures 45 du matin, la délégation allemande est conduite en gare de Tergnier. Un train, spécialement aménagé à son intention, quitta aussitôt Tergnier pour l'épi de tir de Rethondes.

A 9 heures, la délégation allemande est reçue par le Maréchal Foch qui, après lui avoir fait lire les conditions d'un armistice, demande une réponse pour le 11 novembre avant 11 heures du matin.

Aucune marge de négociation n'est laissée à la délégation allemande. Elle se voit imposer la livraison de :
5000 canons
25000 mitrailleuses
1700 avions
la flotte de guerre et les sous-marins ;
L'armée allemande est sommée d'évacuer sous quinze jours les territoires envahis ainsi que l'Alsace-Lorraine.

Dans l'après-midi du 10 novembre,  le Maréchal Foch, dans l'attente de la décision des autorités allemandes, se rendit, accompagné par le Général Weygand, à  Rethondes pour se recueillir dans la petite Eglise du village.

Le 11 novembre, à 5 heures, l'Armistice est signé au Carrefour de Rethondes, au milieu de la forêt de Compiègne.                                                                        D'après l'encyclopédie de la Grande Guerre

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photo du net car on ne peut faire de photos sur place

 

Dès 1922, la clairière de l’Armistice est aménagée par l’architecte Mages en un vaste rond-point précédé d’une allée de 250 m de long. Une statue du Maréchal Foch et le monument aux Alsaciens- Lorrains y sont érigés. Le wagon utilisé pour la signature de l’armistice est installé dans le musée créé en 1927.

Le site sera jusqu’en juin 1940 le symbole de la victoire et de la paix et le théâtre de nombreuses cérémonies nationales.

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En 1940, Hitler choisit de signer la capitulation de la France dans le wagon. Le site est ensuite complètement détruit par les Allemands.

Le Musée de l’Armistice est reconstitué en 1950, à l’exception du wagon qui est remplacé par une voiture similaire. Des aménagements successifs permettent aujourd’hui de découvrir 4 salles dédiées aux deux grands conflits mondiaux.

Admirez une collection unique de 700 photographies stéréoscopiques saisissantes de vérité prises dans les tranchées en 14-18. Les mannequins en uniforme, les armes, les objets usuels des tranchées contribuent à comprendre le quotidien de cette guerre.

 

12 février 2015

un magnifique château (2/2)

Après les expos, nous avons visité le château ! Il est très peu meublé et ce n'est pas gênant car à l'époque des châteaux forts, il n'y avait pas énormément de meubles et s'ils avaient laissé les meubles de son époque de rénovation !! ça choquerait !

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Puis nous avons visité les caves où des gisants et des orants dans une belle mise en lumières, nous attendaient...

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Voilà, une balade dans Pierrefonds et nous avons quitté ce joli coin de l'Oise.

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3 février 2015

un magnifique château !! (1/2)

Je vous assure que ces photos ont été prises samedi dernier !! Et oui, lorsque nous sommes arrivés à Pierrefonds (60), au coeur de la forêt de Compiègne, il faisait un temps magnifique, froid mais bien dégagé. Le château est au bord d'un étang où l'été on peut se promener, se reposer sur les terrasses ou faire du pédalo.

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Je vais partager avec vous la visite de ce magnifique château sans vous prendre la tête avec des dates historiques !!! Il faut juste retenir qu'en 1393, Louis d'Orléans établit une demeure fortifiée à proximité de Compiègne, à Pierrefonds, afin de surveiller les échanges entre les Flandres et la Bourgogne. En 1616, Louis XIII livre un siège qui est fatal au château de Pierrefonds. Ces ruines entreront dans l'oubli jusqu'à son achat par Napoléon 1er en 1810.

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Au XIXe siècle, l'intérêt grandissant pour les ruines romantiques donne à Napoléon III le désir de transformer Pierrefonds en résidence occasionnelle, puis en musée ouvert au public. En 1857, il en confie la restauration à l'architecte Viollet-le-Duc qui applique sur ce chantier sa doctrine architecturale sur le Moyen Age, faisant de Pierrefonds une vraie création. Après sa mort en 1879, son gendre poursuivra son oeuvre.

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En ce moment, une exposition retrace la restauration du château par l'architecte Viollet-le-Duc. Puis, d'autres expositions sont visibles, notamment des ornements de toitures et des oeuvres de la collection Monduit.

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Dans ce château, il y a une splendide chapelle.

 

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à suivre...

8 janvier 2015

Message de ma fille

Ce n'est pas dans mes habitudes mais je ne peux pas faire autrement que de vous donner la possibilité de lire le message de ma fille posté sur son Facebook :

Alors voilà. La nuit se fait froide mais mes yeux sont brûlants de larmes. Aujourd'hui, je me suis sentie mise à nue et démunie. Mon pays que j'aime tant, c'est vu assassiner ses enfants. Ceux qui droits et fiers se dressaient et osaient. Certes je n'avais jusque là jamais trop porté d'attention à ce journal en particulier. Mais c'est ce qu'il représente qui m'a ébranlé ! C'est la liberté. De dire, de penser, de s'exprimer. C'est elle qu'on a voulu taire et bâillonner. C'est nos racines et notre identité que l'on a voulu exterminer. Et sans oublier ces hommes de justices qui se sont dressés pour honorer leurs convictions et ce en quoi ils croyaient.

Ce soir je suis allée à ma mairie. Et même si nous n'étions "que" 400, on était là. Silencieux. Le coeur gros. Lorsque, la première, j'ai posé 12 bougies sur le parvis pour symboliser nos victimes, j'ai vu les gens s'avancer timidement et poser à leur tour leurs bougies, qu'ils allumaient de ma flamme. Et petit à petit ces petites étoiles se sont multipliées dans la nuit. Des mains se sont posées sur mon épaules, des sourires brefs mon touché en plein coeur, et des "merci, merci à vous, merci !" émus lorsque je tendais, fébrile, une petite bougie pour que chacun puisse symboliser à son tour la douleur qui l'animait.

Ce soir, c'est le feu de l'union qui brûlait. Le feu de l'envie, de la colère et de la détermination. Ce soir, je me couche en sachant que même si cela n'est pas normal en 2015, des gens se sacrifient encore pour que tous puissent connaître un jour la Liberté. Et ça me rend fière putain !

 

Ma fille, je suis fière de toi…

 

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8 janvier 2015

Je suis CHARLIE

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1 janvier 2015

bonne année

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28 décembre 2014

les lumières de Beauvais

Il ne faut pas se balader sur le marché de Noël de Beauvais pour découvrir l'artisanat local !!! Non, ici rien n'est fabriqué par les petites mains de l'Oise mais plutôt par celles de pays lointains et c'est regrettable !!! Néanmoins, les féeries de Noël sont présentes et bien présentes sous la surveillance de Jeanne Hachette. Elles bercent les visiteurs au son d'une parade colorée dans l'odeur de marrons chauds. Les enfants glissent sur les luges ou sur les patins, sautent sur le trampoline ou tournent dans les manèges. La magnifique patinoire trône fièrement au centre de cette joyeuse pagaille. J'ai souhaité partager ces lumières de Beauvais avec vous car la balade est sympa en ces vacances de Noël !!! ;) 

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19 décembre 2014

joyeuses fêtes

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16 décembre 2014

marché de Noël de St Martin

Le marché de Noël de Saint Martin le Noeud est le plus ancien de Picardie. Il attire tous les ans des milliers de visiteurs. Nous sommes allés y faire une balade à l'ouverture dimanche matin. La magie des lumières n'opère pas en journée mais il est, néanmoins, agréable de s'y promener.

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Mon petit Kenou est resté en admiration devant cette drôle de mise en scène offrant 4 adorables petits chiens posés gentillement sur l'orgue de barbarie. Le maître des lieux tourne une manivelle lorsque les pièces tombent dans les boîtes. Et un joli son sort, une vieille ritournelle ou un refrain entraînant, le tout avec beaucoup de nostalgie.

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